« Jésus, voyant une foule autour de lui, donna l’ordre de passer sur l’autre rive. Un scribe vint lui dire : Maître, je te suivrai partout où tu iras. Jésus lui dit : Les renards ont des tanières, les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer sa tête. » Matthieu 8.18-20
C’est la rentrée ! Rien n’est plus « speed » qu’à la rentrée ! Les enfants (s’il y en a) sont à amener à l’école, il faut trouver ses marques pour son nouvel emploi, sa nouvelle fonction, se faire de nouvelles connaissances, etc. Dans la journée tout va très vite, et parfois, il est même difficile de se poser pour respirer une minute de plus que nécessaire…
Le ministère de Jésus a lui aussi été très dense ! Beaucoup d’activités, beaucoup de sollicitations ici et là.
Le texte que nous venons de lire fait justement suite à une soirée de guérison improvisée chez la belle-mère de Pierre (l’un des quartiers généraux de Jésus). Soirée où Jésus a touché les uns pour les guérir, parlé avec autorité pour faire sortir les esprits impurs des autres. Pas le temps de souffler !
Mais Jésus décide de quitter cette scène pour d’autres horizons (verset 18) et c’est à ce moment-là qu’il est interpellé par un scribe.
« Maître je te suivrai partout où tu iras ». Bel effort que celui-ci ! Mais le scribe a-t-il été conscient de sa demande ?
La réponse de Jésus, assez dure dirons-nous, a du faire réfléchir le scribe à nouveau. Si le scribe a pu voir la traversée du lac comme « envisageable », Jésus lui fait part de ce que signifie « le suivre vraiment ». Suivre Jésus dans son ministère, c’est bien plus qu’un petit voyage jusqu’à l’autre bout du lac, c’est l’engagement d’une vie toute entière !
Le suivre dans son ministère, c’est ne pas avoir d’endroits où reposer sa tête, être sans nid, sans tanière… C’est ce qu’implique la volonté d’aller apporter la Bonne Nouvelle à tous.
Etre sans tanière, c’est donc ce que Jésus a été. Il a marché parmi nous, dans des emplois du temps très chargés, dans le seul but de parler de Dieu, d’expliquer et de montrer l’amour de Dieu aux hommes, pour les hommes.
Aujourd’hui, Il ne marche plus sur notre terre, pourtant (si nous nous autorisons à spiritualiser un peu !) le Christ cherche des « tanières ». Non pas des tanières construites de matériaux physiques, mais des cœurs ouverts à son amour, des cœurs qui lui réserveraient un accueil reconnaissant et chaleureux.
En cette rentrée, rappelons-nous que le Seigneur frappe à notre porte (pour notre conversion ou pour notre rencontre quotidienne avec Lui) et laissons-le entrer pour qu’Il puisse changer nos cœurs, changer nos vies.
« Je me tiens à la porte et je frappe » dit Jésus ! Dans nos agendas chargés, prenons le temps de lui ouvrir !
Kévin Commere